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Ptits bouts

7 octobre 2009

Balignihii

BaliPeniss

Inspired by LBPD

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4 octobre 2009

For her...

You are my sister, we were born
So innocent, so full of need
There were times we were friends but times I was so cruel
Each night I'd ask for you to watch me as I sleep
I was so afraid of the night
You seemed to move through the places that I feared
You lived inside my world so softly
Protected only by the kindness of your nature
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
We felt so differently then
So similar over the years
The way we laugh the way we experience pain
So many memories
But theres nothing left to gain from remembering
Faces and worlds that no one else will ever know
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
I want this for you
They're gonna come true (gonna come true)

By A&TJ

15 juin 2009

Derniers moments mamie...

Cela fait 7 ans et demi que je pense à toi tous les jours. Cela fait 7 ans et demi que tu as radicalement changé ma vie en me parlant à l'oreille. Ma tristesse est égoïste, car c'est le manque de ta chaude présence créé en moi qui appelle ses larmes. Est ce à la fin de sa vie que l'on obtient toutes les révélations? Est ce que tu as voulu nous transmettre le désir de toujours pousser la vie au plus positif de ses aspects? Est ce que les étapes de notre vécu sont plusieurs vies en une seule? Sommes nous toujours les mêmes au fur et à mesure que ces étapes passent et s'insinuent en nous? Faisons nous notre vie ou est ce que c'est elle qui nous fasconne? Je savais que tu avais écrit un carnet les dernières semaines de ta vie. Jusque ici je n'avais pas souhaité le lire, même si l'envie était là; je ne l'avais juste pas souhaité.

Toutes les pensées te concernant appellent à l'émotion. Des émotions de souvenirs d'enfance à tes côtés, de couleurs tout autour de toi, d'odeurs de ta peau douce lorsque j'étais dans tes bras toute blottie, toute petite; du son de ta voix me parlant des heures durant, d'images de toi me regardant en souriant avec tendresse.

Aujourd'hui, je me sens prête à te lire. Prête à partager ta dernière balade sur les lignes de ce petit carnet gardé précieusement dans la famille. Prête à ressentir les derniers moments de ta vie. Dans ma vie, tu es toujours là.

13 juin 2009

Tout simplement

Aller à la quintessence des choses.
Aller vers ce que l'on a en soi.
Prendre la vie comme elle se présente, sans chercher à analyser, disséquer.
Choisir, vivre, simplifier, se lancer, partager, savoir ce que l'on aime, se concentrer sur l'essentiel.
Vivre en toute simplicité en acceptant sa propre évolution.

25 mai 2009

Petit bout deviendra femme

"Bonjour jeune homme!", grr voilà, comme d'hab maman est partie travailler et papa s'est empressé de prendre un bol, de me le mettre sur la tête et Couic.. J'ai l'air pas malineuh. Et puis comme d'habitude, il a fait ça car c'est bientôt la photo de classe "Faut être classe!" Ouais, tu parles! Est ce qu'il a pensé qu'un jour, ce sont des photos que l'on est censé regarder avec émotion et se dire" oh j'avais une bonne bouille de petite fille rhoo, ouh lala" Là c'est plutôt "Oh j'avais l'air ... différente! niagrr?@*". "Bonjour jeune homme!", mais mince elle me connaît la boulangère, nous habitons là depuis toujours, elle le fait exprès c'est sûr! Remarque, il faudrait savoir, c'est vrai que Caroline, Sophie et les autres filles de ma classe, elles ont les cheveux longs, mais elles ont aussi des jupes...

Je déteste les jupes, d'une car ça ne va pas forcément avec mes cheveux, et puis je ne pourrais pas grimper dans les arbres, faire du vélo (ben vi ouille la selle), jouer avec mes copains. Car oui, je m'amuse plus avec les garçons. Tous les soirs depuis que j'ai 5 ans ( et là bien entendu, j'en ai 8, okay) je repars de l'école avec Frédéric et Thierry, leur grand mère me garde jusqu'à ce que maman rentre. Ce sont comme mes frères, ils m'emmènent partout. Au fond de moi je me sens un peu comme eux, et pour mon père aussi d'ailleurs. Son rêve était d'avoir un garçon, pour l'accompagner partout dans ses activités. Ce qu'il a fait avec moi, sauf que je suis une fille. Mais j'ai aimé cette partie de mon enfance garçon manqué. Ce qui est drôle au final, c'est que dans les repas de familles je me déguisais en fille pour faire des spectacles et à l'école j'étais la fidèle défenseuse de mes homologues féminins. Si je devais analyser, .. pourquoi je devrais?

J'aime le sport, cela canalise mon énergie; j'aime aller regarder Fred faire de la moto le dimanche, il a une petite moto cross, il me la prête parfois. J'étais très impressionnée au début, mais tellement habituée à relever leurs défis que je ne me suis pas démontée devant cette petite moto à crampons. Premier démarrage, terrible sensation de surexcitation, j'ai envie de m'envoler avec! Quelle puissance! C'est sûr quand je serais grande, j'en aurais une moi aussi ;)

Dualité fille / garçon, je n'en n'avais pas conscience lorsque j'étais petite. Je pense que j'aimais ça, passer d'un groupe de filles à un groupe de garçon. Deux vies en une, deux corps en un, deux petits coeurs différents, l'un sensible et fragile, l'autre téméraire et fougueux. Les garçons sont encouragés à se définir en se distanciant impérativement des filles à cet âge ce qui fait que j'appréciais tout autant d'être parmi eux. Comme une acceptation d'une partie de moi qui leur ressemblait.

Jusqu'au collège j'étais comme un petit caméléon à alterner entre cette partie fille "on se dit des secrets, on parle des garçons" et ce côté garçon "on se défoule, on bouge". Et puis un jour, c'est mon anatomie qui s'est transformée. Toc, toc, toc - Qui est là? - "C'est l'architecte de déco du corps, on va modifier des petites choses par ci par là, ça va pas prendre longtemps, ça va être génial!" Et Paf, une claque de ma grand mère ??? Alors il y a des traditions à la con comme ça, faut le savoir, lorsque qu'une petite fille est indisposée pour la première fois, sa mère ou sa grand-mère l'accueille d'une gifle dans son nouveau petit corps de jeune fille. Chaleureux izeuntite? Mais c'est quoi tous ces changements, j'ai rien commandé moi, on me livre gratos, ok, mais franchement : ça donne mal au ventre, ça tire dans la poitrine, et puis le côté pileux c'est moyen moins quand même :-(

Du coup en un été, je suis passée de cheveux courts, habillée comme un garçon, à cheveux au carré, soutien gorge... C'est un choc et ça a été fatal avec les garçons. Visuellement je rejoignais le groupe des filles, et mon côté "t'es ma pote" s'est modifié en "tu sors avec moi sur la bouche?". Je suis devenue une fille physiquement donc je passais dans le groupe des filles. En fait c'est là où mon petit coeur a commencer à ressentir des vibrations pour le sexe opposé. Avant, je ne me positionnais pas en rapport de séduction avec les garçons. Ce n'est pas quelque chose qui se calcule à 14 ans non plus, enfin pour ma part. Mais le fait que certains jeunes hommes manifestaient de l'intérêt pour ma grande sensibilité (c'est ça ouais), j'ai, du coup, réfléchi à ses relations différemment.

Aujourd'hui toute grandie, j'aime à garder en moi l'enfant, la garçonne et la jeune femme que je suis (oui, oui jeune demoiselle même). Je ne cherche pas à paraître, je veux assumer mes envies de motos, de jeux enfantins tout en essayant de cultiver ma féminité.

Tout petit bout est-il devenu femme...?

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7 mars 2009

Chinese Man

Leur morceau le plus connu est certainement "I've got that tune". Ils délirent dans leurs clips tels que "Pandi Groove" et "Bunny Groove". Le clip ci dessus est une performance visuelle pour ma part...

7 mars 2009

Mélo mania

La musique est en moi comme un double. elle est mon compagnon au réveil, dans les transports,  lorsque je cours, lorsque je me relaxe, quand je pleure, quand je pense, quand je m'endors, quand je fantasme. Elle scénarise mes émotions, me protège des autres, me permet de m'évader, stimule mes sens, me tient compagnie.

Petite à la maison, la musique était présente très souvent. Pendant que je faisais studieusement mes devoirs, ma mère écoutait Sade, Etienne Daho, Mike Olfield, Louis Armstrong. Et pendant les "lâchages" avec ma soeur nous sautions partout sur Bob Marley, (ma mère est fan), nous escaladions les chaises et canapés au ryhthme de "I want to break free" de Queen, simulant le micro, remuant la tête dans tous les sens, j'en garde une grande sensation de plaisir et revis la scène comme si c'était hier. L'été quand nous dînions dehors sur la terrasse, on (toujours ma soeur et moi) mettait les watts et on bougeait sur Johnny Clegg, à se fatiguer de rires... Quel baume d'y repenser.

A la recherche de nouveaux sons, j'aime naviguer de style en style, et ce qui me grise le plus c'est lorsque le hasard me sert un coup de foudre, que je me passe en boucle les premières fois que je l'écoute. C'est l'effet que m'a fait Björk (eh oui, encore désolée). C'était en janvier 1994, j'avais 14 ans, la vie était très difficile chez moi. Question de survie, je passais quasiment tous mes week end chez ma meilleure amie. Nous faisions de la danse moderne à cette époque, nous partagions toutes les deux une véritable passion pour la danse et la musique, comme beaucoup d'autres ados. Pour la danse c'était plutôt la période Madonna, Mickael Jackson, Mylène Farmer (et oui...)pour les principaux, et puis aussi des morceaux tels que "Relax" de Frankie Goes To Hollywood, "Eye of a tiger" de Survivor, "The miracle of love" d'Eurythmics (que d'heures passées à les écouter), Jimmy Summerville, Boy George, Depeche Mode... C'était un vrai échappatoire ces sessions passées enfermées dans sa chambre des heures, allongées sur son lit à écouter, ressentir, commenter et imaginer des pas de danse sur toutes ces mélodies...
Donc, janvier 1994, Boy (C'était un pote qui s'appellait hervé, mais passionné par Boy George, la mode et les hommes; il se faisait appeler Boy. Un sacré phénomène quand j'y repense, il se faisait ses fringues lui même, collectionnait les pages des magasines de haute couture et avait une sensibilité très attachante) rentre d'un de ses allers retours sur Paris. (ben vi, pour se balader rue Montaigne, prendre un jus de fruit dans le marais et finir aux puces car il n'avait les moyens que pour s'acheter des fringues à "customiser") Il sonne 10 fois à la porte de chez mon amie. Il a dégoté un Cd d'enfer, une nana qui vient de se lancer en solo, après avoir monté un groupe de punk, c'est super, faut l'écouter de suite, et puis elle est un peu barrée, se fait des chignons plein la tête, à Paris c'est supermégatropgrave tendance!!! Nous sommes tous les 3 posés dans la chambre, on écoute le premier morceau "Human Behaviour". Je trouve qu'elle a une voix un peu spéciale, la mélodie est différente, en fait je trouve ça bizarre mais ça me vient chercher de nouvelles sensations en moi...
Nous avons fait deux copies du cd, je suis rentrée chez moi avec peu d'envie comme à chaque fois. Ca a commencé ce dimanche soir là, en boucle, chaque chanson... J'ai enchainé encore et encore les morceaux, "Come to me", "Venus as a boy", "Play dead"... Mes yeux ont brillé, ça peut certainement sembler très con ce que je vais dire, mais ma vie a pris un autre sens depuis, sûrement à cause du contexte difficile de mon adolescence. Cette musique là a permis et permet toujours à certaines blessures de guérir. Elle travaille en moi, évolue, mûrie, se transforme, m'apaise et me stimule.
Depuis, les albums se sont enchainés et ne se sont pas ressemblés. Je n'en ai loupé aucun. Une véritable addiction émotionnelle. Cette artiste accompagne ma vie depuis 15 ans, son son me perturbe toujours comme ce dimanche en 1994, avec multiples émotions différentes: puissance, calme, transcendance, nostalgie, joie, tendresse, agitation, tristesse, sensualité.

J'ai 4 ans de moins que ma soeur. Notre écart d'âge m'a permis d'aller à la rencontre de musiques de lycéens alors que j'étais au collège. Entre l'occurence: la découverte du rock. Ainsi les inévitables Rage Against The Machine, Pink Harvey, Metallica, Noir Désir sont entrés dans mon univers en trombe.

La musique et la danse liées m'ont permises de m'exprimer, de me sentir vivre en bougeant. En juillet 1994, ma mère nous a fait déménager à Toulouse, à plus de 700 km de mes racines. Prenant cette nouvelle à vif, j'ai très mal vécue ce départ. Notamment par le fait que j'étais folle amoureuse à cette époque. Ma mère est partie en mai, je suis restée dans ma région à vivre à droite à gauche dans ma famille. Notamment chez une de mes tantes qui avait une maison là où j'allais au lycée, sauf qu'elle n'y était pas. Son mari pilote de ligne l'avait emmener aux Etats Unis. J'avais la maison pour moi, c'était invraisemblable, j'avais 14 ans et une maison à moi seule! Il y avait un matos de malade pour le son, mon oncle aimait beaucoup le matériel hi fi de pointe et avait une collection de CD démente... Je me souviens, le salon était lumineux du fait d'une grande baie vitrée donnant sur une vallée en hauteur. Un par un, j'ai pris les cds et me suis nourrie de tous ces sons que je ne connaissais pas. Je dansais seule les yeux fermés, vivante, libre d'exprimer les ondes par mon corps. Voyant la date fatidique du départ s'approcher, la perte de mes amis, de mes repères je souffrais et m'accompagnais déjà de musique qui me permettait de voir les choses de façon plus positive. Je crois notamment que l'artiste que j'ai découvert à cette période le plus marquant est Tori Amos. Certes ces morceaux ne sont pas toujours très joyeux, mais j'aime ses arrangements, sa voix et ce qu'elle raconte.

TKO, groupe de Hip Hop monté par deux mecs passionnés de musique. Je n'ai fait que de la danse moderne, mais j'aitout de même tenté ma chance... Je passe l'audition sur un morceau de Janet Jackson, ça se passe bien même si mes pas sont un peu trop souples pour le New Jack mais je peux progresser. Pendant 2 ans on a enchainé les démonstrations en soirées, en boîtes, en concours de danse. C'était le top, ce groupe m'a permis de vivre l'éloignement, d'avoir une motivation. J'en garde un souvenir sensationnel car on a vécu notre délire à fond, jusqu'à faire un clip, jusqu'à bouger sur la côte pour participer à des démos lors de concours de DJ avec un Dj qui aimait ce que l'on faisait. Nous ne nous sommes jamais pris au sérieux, nous faisions ce que nous voulions. Mon plus fort souvenir est la reprise de la chorégraphie de Janet sur "Rythm nation", à l'époque un carton... Mais quand je regarde le clip, je me dis que j'ai peut être idéalisé nos performances :)

Alors la musique est là, tout le temps, je ne me lasse pas de la découvrir encore et encore, au travers des autres aussi. Dis moi ce que tu écoutes et je te dirais qui tu es. C'est très plaisant de partager ses plaisirs. Qui plus est de les partager lors de concerts ou de petits moments d'écoute en intimité. Je suis tellement habituée à avoir la musique au creux de l'oreille, que lorsque le son explose dans une salle comble je suis troublée et émue. Cette émotion commune, simultanée mariée à l'excitation de vivre cette musique en directe est vraiment palpitante. Ca donne la sensation que son propre coeur bat plus fort et que tous les coeurs présents battent au même rythme. C'est terriblement atomique les lives.

Mes humeurs influent ce que j'écoute, et bizarrement lorsque je suis triste je ne cherche pas à écouter des choses "happy". Ce n'est pas dans un souci de masochisme, mais plus que la musique accompagne mon humeur, s'y connecte. C'est la même choses pour toutes les humeurs. Qui n'a pas fait l'amour sur des vagues sismiques et sensuelles? les plaisirs du son et des corps se conjuguent. Ils se stimulent les uns et les autres. Certaines musiques décuplent l'envie, le désir; et cela parce que bien entendu elles stimulent les zones du plaisir. Les douces sonorités susurrées à l'oreille, peu à peu, détendent mon corps comme enveloppé dans une chaleur invisible. Certaines mélodies deviennent hyper intimes, elles me mettent à nue par leur pureté et je les laisse s'insinuer en moi en toute confiance. Elles me permettent de m'abandonner. J'ai le sentiment qu'elle pénètre parfois jusque mon inconscient. Je plonge dans un rêve éveillé car mes émotions se sont arrimées à des mélodies et je suis transportée à mon insu.

Je crois que si la musique prend une telle place dans ma vie, c'est qu'elle me permet de vivre profondément mes émotions, dont celles que je refoule dans la vraie vie. Elle crée un espace où mes émotions ressenties sont susceptibles d'élargir mon champ de pensée, comme un éveil, une ouverture sur le monde, sur les autres et sur moi.

3 mars 2009

Réveil matin

2 mars 2009

Interdit

Nous avons tous une définition propre de l'interdit, selon notre sexe, âge, culture, origine, politique, religion... La plus simple semble être celle qui dit que c'est le fait de ne pas être autorisé. D'autres disent que c'est une condamnation absoluse visant à mettre à l'écart d'un groupe social. On s'est tous un jour retrouvé devant l'envie de faire quelque chose d'interdit, comme un défi réveillant l'excitation.

Nos notions d'interdits nous sont d'abord inculquées par nos parents, qui sont là pour veiller à ce que l'on ne fasse pas ce qu'ils Nous interdisent. Et puis il y a l'intégration à l'école où la dimension de lois, de règles s'inscrit dans notre petit cerveau. Déjà, c'est plus fort que soi, ce piment dans notre petite journée d'avoir la sensation d'avoir fait quelque chose d'extraordinairement interdit, enfin, je parle pour moi. Mon défi, ce jour là à l'école maternelle est de me faire punir pour que l'on me mette au coin. Et d'un. Mais l'ultime plaisir, c'est qu'une fois punie je suis proche du placard à friandises, entrouvert. Maman ne nous achète pas de friandises, et là, c'est une étagère garnie, colorée, odorante et délicieuse qui est à ma portée; comment résister.. Je fais mes provisions et partage mes gains au moment de la récréation avec Johan qui sait très bien pourquoi je me suis faite punir. C'était mon complice. Cet interdit là avait un goût de fraise et de citron.

Donc, il y a toutes ces choses que l'on nous interdit. Et puis il y en a que l'on s'interdit soi. Soit parce qu'on a le sentiment d'avoir des convictions bien arrêtées, soit pour se protéger ou bien par peur. J'entend parfois des personnes qui disent: "mais ça ne se fait pas..." mais qui l'a décidé? Si c'est juste un coude sur la table, manger avec les mains, montrer du doigt, ce n'est pas bien dramatique. Et puis il y a les violences extrêmes physiques et mentales telles que le crime, le viol, le harcèlement moral, la condamnation le jugement. Enfin il y a nos propres interdits, ceux que l'on ne dit pas, ceux que l'on a envie de braver, ceux qui nous font honte. J'ai peur de toutes ces limites que l'on se met sous prétexte de l'interdit. S'interdire la vérité. Et en même temps, si certaines règles n'étaient pas en place comment serait le monde...

Mais ici, quand je veux parler de l'interdit, je pense à mes propres oeillères dues à mon éducation, dues à mon expérience, dues à mes souvenirs, dues aux interdits des autres, aux interdits qu'ont bravé les autres à nos dépends... Aujourd'hui je m'interdis de subir encore. Ca c'est ma conviction, mais ma capacité à la mettre en oeuvre n'est pas à la hauteur, ou pas encore maitrisée. Mais aussi je m'interdis de ne plus être mal - heureuse. A partir de là, c'est comme une légèreté qui s'installe, une gorge qui se dénoue, une voix qui s'éclaircie, des yeux qui brillent, une naissance.

Le côté positif de l'interdit prend alors tout son sens, puisque c'est dans un souci de construction. S'interdire de se taire, s'interdire de trembler d'hésitation, s'interdire de ne pas avoir confiance en ses capacités à donner, à agir, à aimer, à être aimé. Je ne veux pas aller dans un excès de positivisme mais croire, agir et avoir envie me semblent être de bonnes méthodes.

Lorsque l'on a trouvé son autre, des permissions deviennent interdites par protectionnisme, par engagement ou par cessité. Non que la personne à nos côtés nous le demande, mais par interprétation de ce que l'on croit que pense l'autre. J'adoore :) Vivre ensemble et non pas l'un pour l'autre, sans s'interdire d'être soi.

12 février 2009

Isaac

La performance de "Isaac" est probablement une des plus suggestives du Confessions Tour. Avec cette chanson Madonna traite le sujet de la libération de la femme et elle le fait de manière très puissante avec cette danseuse voilée qui danse dans une enorme cage; vers la fin de la chanson Sofia Boutella se débarasse du voile.

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